Le Sayadian(ero) est un cheval né dans les dunes tunisiennes suite à un croisement de multiples races. En effet les origines du Sayadian remontent à loin et sont loin d'être claires, ce qui ne permet pas d'avoir une analyse authentique des réelles capacités mentales et physiques de cet équidé. Néanmoins, nous savons que l'Akhal-Téké et le Campolina ont joué un rôle majeur dans la formation de cette race même si d'après certains mythes, une autre race ancienne aurait eu une influence considérable. 

 

Apparence physique

 

  Le Sayadian(ero) est un cheval né dans les dunes tunisiennes suite à un croisement de multiples races. En effet les origines du Sayadian remontent à loin et sont loin d'être claires, ce qui ne permet pas d'avoir une analyse authentique des réelles capacités mentales et physiques de cet équidé. Néanmoins, nous savons que l'Akhal-Téké et le Campolina ont joué un rôle majeur dans la formation de cette race même si d'après certains mythes, une autre race ancienne aurait eu une influence considérable. 

 

  De son physique, nous pouvons voir chez le Sayadianero une apparence marquante tenue de l'Akhal-Téké : un corps longiligne, svelte et élancé avec une élégance hors norme. De membres longs et fins soutenus par des sabots plutôt de petite taille. Un garrot excessivement prononcé suivi d'un dos convexe et assez long, et d'une croupe haute et arrondie, fortement inclinée au port de la queue. Un poitrail ferme et discrètement prononcé. Une encolure droite et fine d'une longueur homogène à l'ensemble de l'équidé, lui donnant une apparence équitablement répartie et distinguée. La singuliarité du Sayadian réside dans la conformation de sa tête. De longues oreilles droites et élancées accompagnées de yeux ni trop grands, ni trop petits, profonds et ornés d'un contour noir très prononcé leur procurant grâce et envoûtement. L'équidé possède un chanfrein d'une longueur importante, celui-ci ayant l'étrange particularité du Campolina décrite comme trapézoïdale mais propre au Sayadian, la forme est marquée, "cassée" vers la moitié du chanfrein d'où l'appellation du "chanfrein brisé" en référence à cette race. En plus de son chanfrein, le Sayadianero possède un museau excessivement petit et étroit : le pourtour de ses naseaux, ceux-ci plutôt effacés au repos, bien prononcé. 

 

Toutes les robes sont acceptées hormis le pie (sabino, ect... compris) et toute sorte d'appaloosa. Les marquages primitifs (gène dun) sont également parfois présents et les équidés possédant ces robes "primitives" sont plutôt recherchés.

 

  Les Sayadianero sont habituellement rasés le 3/4 de l'encolure et le dernier quart avec une poignée de crins. Petite touche fantaisiste mais très appréciée pour la race afin de mettre en valeur leur encolure.

 

  Enfin, les chevaux Sayadianero dotés de la marque au fer visible à gauche de l'écran ou encore anciennement les lettres "BMF" sont ceux qui proviennent directement de l'élevage fondateur. 

 

Mental

 

  Le Sayadianero n'est pas un cheval destiné à être chevaucher par n'importe qui, ou plutôt, il n'est pas pour n'importe qui. Non pas caractériel ou dur à manier à la monte mais il est plutôt renfermé ce qui le rend inaccessible d'accès que ce soit avec un humain ou un autre cheval. Froid et ne s'attachant à ses congénères que très difficilement ; il ne faut pas s'attendre à recevoir l'amour d'un Sayadian sur la durée, même après dix ans celui-ci peut se montrer impassible vis-à-vis de vous : seules les épreuves et ce qu'il considérera comme étant la preuve d'un dévouement sincère de l'homme à l'animal pourra mener vers le chemin de son cœur. Néanmoins, d'un caractère noble et juste, c'est un cheval extrêmement observateur et sait faire preuve de reconnaissance envers celui qu'il estime avoir du mérite même si aux yeux des autres, l'attitude ou l'action de cette personne n'est pas forcément remarquée... Au travail, il décroche l'image de l'étudiant modèle et même si certains ne sont pas bons (voire même carrément médiocres pour certaines disciplines), ils feront toujours preuve de sérieux.